G7 : Historique et contexte 

À la suite du premier choc pétrolier, un G5 informel est lancé en 1974, avec une série de réunions à Washington entre les États-Unis, le Japon, la France, l'Allemagne de l'Ouest et le Royaume-Uni[9]. On parle aussi de « Library Group », en référence à la bibliothèque de la Maison Blanche où se tiennent ces réunions[10].



Puis, avec l'ajout de l'Italie lors d'un premier sommet au Château de Rambouillet, du 15 au 17 novembre 1975 sur l'initiative du président français Valéry Giscard d'Estaing, le G6 est créé. Les six chefs d'États fondateurs du groupe s'engagent alors à se réunir annuellement, avec une présidence tournante, afin de traiter les questions économiques et financières de façon informelle. Il n'existe donc pas de structure particulière du groupe, qui ne répond pas à un protocole ou à une organisation : il s'agit d'une réunion de dirigeants, qui a pour objectif de « discuter des affaires du monde [...] en toute franchise et sans protocole, dans une ambiance décontractée »[11].



Le G6 devient rapidement le G7 avec, en 1976, l'ajout du Canada sur demande germano-américaine. Dès 1977, l'Union européenne participe aussi au G7, en tant qu'invitée ; elle est représentée par le président de la Commission européenne, auquel s'est ajouté par la suite le représentant de la présidence tournante de l'UE, ou le Président du Conseil européen[12]. En 1990, l'ancienne RDA intègre de facto le G7 au bénéfice de la réunification allemande. À partir de 1994, la fédération de Russie est régulièrement présente, en marge du G7, avec les représentants du groupe. On parle alors de P8 (Political 8) ou de G7+1, jusqu'à ce que la Russie rejoigne formellement le groupe en 1997, donnant ainsi naissance au G8.


Source : wikipédia